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21 février, 2013

LES FILMS MUETS DE HAL ROACH

Classé sous Informations — Migas @ 19:17

Le nouveau livre de Georges D’Acunto est paru. Il s’agit de :

‘‘ Les Films Muets de Hal Roach. Le Centenaire du Slapstick. Filmographie de la période muette. (1913-1929) ’’

Rédacteur à Cinéscopie, Georges D’Acunto a déjà publié : « Dix filmographies du cinéma burlesque américain », « Les Trois premiers comiques français de chez Pathé » et « Mack Sennett le père du film comique américain ».

Pour un grand nombre de personnes Hal E. Roach est simplement le producteur des meilleures comédies de Laurel et Hardy ou, pour ceux plus informés, de celles des Our Gang.
Les cinéphiles reconnaissent que sa contribution au développement du film comique est très importante et non négligeable, quand on sait qu’il a lancé Harold Lloyd et bien d’autres stars du cinéma américain.
Hal E. Roach a été le concurrent le plus sérieux de Mack Sennett, à eux deux ils représentaient, au temps du muet, 75% de la production cinématographique américaine.
C’est une gageure pour moi, collectionneur mordu des anciens films burlesques, d’avoir osé essayer d’établir un essai de la filmographie de ce pionnier du rire, durant l’ère muette du cinéma.

Georges D’Acunto

 LES FILMS MUETS DE HAL ROACH dans Informations roach.

Pour les personnes qui désirent l’acquérir, veuillez consulter le catalogue du site suivant, afin de passer la commande:

 www.thebookedition.com   (onglet « Culture et société »)

 Le livre est vendu au prix de fabrication, il est imprimé sur  papier.

Format   21 x 29,7 cm, 249 pages,  prix 18,25 € (frais de port non compris).

Il est bon de noter qu’en ce qui concerne le paiement (carte de crédit ou autre moyen), le site est sécurisé.
C’est l’acheteur qui choisit le mode d’envoi qui lui convient (envoi lettre simple, colissimo ou chronopost).

7 février, 2013

BLANCANIEVES

Classé sous Non classé — Migas @ 10:58
BLANCANIEVES**** 

BLANCANIEVES o-blancanieves-fotos-570

Blancanieves est un film rare, de ceux qui vous rendent heureux à la sortie du cinéma.

C’est un mélo flamboyant, surprenant, émouvant et amusant qui nous fait rire, pleurer et nous émerveille.

Blancanieves est un hommage au cinéma des années 1920. Il est muet, en noir et blanc et dans le format « carré » de l’époque. Le réalisateur, Pablo Berger[1], emploie les codes propres à ce cinéma avec la richesse expressive qui lui est propre. Il utilise les gros et même très gros plans des personnages ; il compose des plans d’ensemble construits à la manière des grands photographes des années 1920/1930 ; il emploie des effets comme la surimpression, le fondu au noir mais évite la fermeture d’iris. Les mouvements de caméras sont virtuoses et intégrés dans un montage qui devient nerveux pour l’occasion. Les images en noir et blanc de Kiko de la Rica[2]
sont sublimes. Quelques plans sont tout simplement magnifiques comme le raccourci où Carmencita enfant, en ombre derrière des draps qui flottent au vent, devient Carmen adulte.

L’histoire du film est celle du conte des frères Grimm intelligemment adaptée au monde de la tauromachie dans le sud de l’Espagne des années 1920. Cependant, Blancanieves n’est pas un conte pour enfants mais une histoire populaire mélodramatique que l’on pourrait affilier à « Freaks » « La Strada » ou encore « Elephant Man ». Malgré les éléments conventionnels qui constituent la trame du film - l’accident invalidant du père, la mort de la mère, celui de la grand-mère, la méchante marâtre orgueilleuse, l’assassinat du père, la tentative d’assassinat sur l’héroïne etc. -, celui-ci ne tombe pas dans le ridicule ni dans la facilité.

Les thèmes abordés – l’amour, le courage, la fierté, la générosité nous emportent. Les sept pêchés capitaux sont commis par la marâtre et présents à un moindre degré chez le chef des nains. Il s’agit bien d’une œuvre espagnole !

Les deux actrices qui incarnent Blancanieves/Carmen – Sofía Oria pour Carmencita et Macarena García pour Carmen – sont éblouissantes autant pas leur jeu d’actrice que par leur beauté à laquelle les images de Kiko
de la Rica  rendent un bel hommage. Tous les autres acteurs sont épatants et les « trognes » des figurants
semblent tout droit sorties d’un film de Luis Buñuel.

La musique de Blancanieves est d’Alfonso de Vilallonga. Elle est un élément fondamental du film, indissociable des images. Les mélodies sont tour à tour envoûtantes, dramatiques, dansantes ou amusantes. On retrouve ici l’accord parfait qui réunissait Eisenstein et Prokofiev, Kurt Weil et Bertold Brecht ou encore Jean Vigo et Maurice Jaubert.


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Le film a été réalisé en 35 mm.
Apparemment, certaines séances, en Espagne, ont été données sous forme de ciné-concerts et on peut  regretter de ne pouvoir le découvrir qu’en projection numérique.

Vu à l’Escurial (Paris, le 05/02/2013)
Michel Gasqui


[1] Blancanieves est le second long métrage de Pablo
Berger qui réalisa en 2003, Torremolinos 73.

[2] Kiko de la Rica réalisa l’image du splendide
« Balada Triste » d’Álex de la Iglesia en 2011.

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