Le Cinéma Argentique n’est pas mort
Du nouveau de l’Abominable !
Le samedi 29 septembre, à l’occasion de notre journée Portes ouvertes, venez nous rencontrer et découvrir L’Abominable, avant une soirée de projections au cinéma L’Etoile de La Courneuve.
Nous nous retrouverons ensuite pendant l’automne dans différents lieux de la Seine-Saint-Denis, où vous pourrez découvrir un aperçu de ce qui a été réalisé à L’Abominable ces dernières années.
A l’heure où les projecteurs 35 mm sont mis à la benne par centaines (on s’en mordra les doigts) et que l’industrie de la post-production argentique part à vau-l’eau, il est vital pour la création cinématographique de pouvoir continuer à produire et diffuser des films sur pellicule. Cette programmation de films et de performances témoigne de la richesse et de l’importance de cette fabrication.
Merci à tous les lieux qui nous accueillent pour ces rendez-vous de cinéma : Les Rencontres du Cinéma Documentaire au Mélies à Montreuil (lundi 8 octobre), Les Instants Chavirés à Montreuil (mardi 6 novembre), l’Espace Khiasma aux Lilas (jeudi 22 novembre) et le Théâtre de l’Echangeur à Bagnolet (lundi 26 novembre).
Téléchargez le programme complet en pdf
Programmation réalisée avec le soutien de
PORTES OUVERTES
Samedi 29 septembre de 14h à 20h
entrée libre
L’Abominable
30 rue de Genève, 93 120 La Courneuve
RER B / La Courneuve-Aubervilliers
Tel : 01 82 02 62 72
Téléchargez le plan d’accès
Venez visiter nos locaux et nos installations, nous rencontrer et partager un verre… Dans les anciennes Cuisines Scolaires de la ville, nous avons installé développeuses et tireuses, chambre noire, banc-titre, salles de montage, passages depuis et vers le numérique, tous les outils (certains devenus rares !) pour travailler le support film, que nous mettons à disposition de nos adhérents pour produire. A intervalle régulier, tout au long de l’après-midi, nous projetterons quelques films qui ont été réalisés dans notre atelier.
CINEMA L’ETOILE
samedi 29 septembre à 20h30
entrée libre1 allée du Progrès
93 120 La Courneuve
En clôture des Portes ouvertes, le cinéma L’Etoile nous accueille le temps d’une soirée. Elle débutera par le premier épisode, consacré à L’Abominable, d’une série documentaire sur les espaces collectifs de travail et se poursuivra avec quatre films réalisés dans notre laboratoire, s’appropriant chacun à sa manière les principes techniques du cinéma afin d’en explorer les possibilités.
• in arbeit (en construction) – épisode 1 de Minze Tummescheit et Arne Hector, vidéo, 45’, 2012 |
Premier épisode d’une série d’entretiens sur la question du sens de nos activités, tournée dans différents lieux en Europe. Cette série interroge la conception traditionnelle du travail et montre des biais coopératifs entre contrainte et sens.
• Le granier, version II, d’Olivier Fouchard, 35 mm, 17’, 2009 |
Cette nouvelle version du film LE GRANIER a été réalisée par montage des chutes de la première version (LE GRANIER, PAYSAGE ETUDE N°1). Certaines séquences de ces deux versions ont été grattées et teintées sur la pellicule cinématographique elle-même, d’autres séquences développées à la main et révélées au pinceau en lumière inactinique. Enfin le négatif teinté à la main à l’aide du procédé Jaffeux fut inversé en positif.
• (I)nter de Marie-Odile Sambourg, 35 mm, 1’, 2011 |
Ce film très court, peint à la main, se présente sous la forme d’un poème de pures couleurs, exclusivement visuel et muet. « Peindre une succession d’images sur le support cinématographique est pour moi un moyen d’approcher la lumière, la couleur, la forme, le mouvement, le rythme autrement que sur la toile ou le papier. »
• Reste-là de Frédéric Tachou, 35 mm, 12’, 2006 |
Film tourné avec un système de caches contre-caches. « Une nuit, j’ai rêvé de mon père. Je voyais une maison familière dont l’unité architecturale et spatiale était disloquée au profit d’un assemblage discontinu de pièces, d’ouvertures et de volumes. Le film montre ces espaces du dedans, hantés par la présence de celui qui venait de mourir. »
• Parties visible et invisible d’un ensemble sous tension d’Emmanuel Lefrant, 35mm, 7’, 2009 |
Afrique, 2003 : mécanismes de la mémoire et du souvenir. « J’ai filmé un paysage de brousse, et enterré simultanément un ruban de film à l’endroit même où ce plan a été filmé: l’émulsion, victime de l’érosion, est ainsi sujette à une dégradation biochimique. »