Inglorious Basterds
INGLORIOUS BASTERDS **
Personne d’autre que Tarantino n’aurait pu réaliser ce film. Prendre autant de libertés avec l’histoire de la seconde guerre mondiale, il faut le voir ! Un juif américain qui s’excuse en Italien en traversant une rangée d’un cinéma français bourré de nazis, il faut y croire ! Et ce n’est qu’un détail. L’assassinat de la clique de la totalité des dirigeants hitlériens, dont le chef lui-même, on pourrait se croire dans un film de Mel Brooks.
C’est là que notre réalisateur « chéri », Quentin Tarantino, est génial : il a décidé de faire un film de genre, du genre « film de guerre situé pendant la seconde guerre mondiale », pour s’amuser et il réussit à nous amuser avec du « n’importe quoi » et à nous y faire croire, le temps du spectacle. Le spectacle est complet. On y rit, on y pleure, on y est effrayé, écœuré par certaines scènes très violentes.Bref, ça marche, avec des héros qui sont peu recommandables et des méchants comme on n’en fait plus. Les gentils se réduisent au couple formé par la fugitive juive et le projectionniste noir.C’est bien un film de cinéphile (plutôt de cinéphage) pour cinéphiles ou cinéphages.
Du cinéma « mal poli » que je recommande vivement.
M.G.Vu au Forum de Laon